Notre travail

Tout commence ici : à Ravières, hameau de Rontalon, à 650m d’altitude, dans les Monts du Lyonnais. Les plantes sont cultivées sur 0,5 hectare, en bio, sous la protection des cerisiers de plus de 70 ans, et face aux Alpes.

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Une bonne exposition, une belle terre (pas trop pentue, ni trop sableuse, c’est rare par chez nous!), de l’eau, de l’air pur, entourée de prairies permanentes et non traitées : voilà nos conditions de travail.

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Les cultures sont très peu mécanisées, beaucoup de travaux se font à la main : semis et plantation, désherbage, désherbage et encore désherbage, taille, et enfin récolte. Pour certaines plantes, c’est fleur par fleur (mauve, camomille, bleuet, monarde) ! C’est un excellent exercice de méditation.

Il y a aussi la cueillette sauvage. Autour de la parcelle, ou bien plus loin pour quelques unes des plantes cueillies (en Isère, pour l’Aïl des Ours, dans le Midi, pour le Romarin, dans la Drôme pour le thym, ou le Pilat pour la Bruyère). On choisit attentivement son site de cueillette, on fait attention de ne ramasser que ce dont on a besoin (en quantité et en partie de plantes : ne pas arracher les racines, laisser des fleurs pour les années suivantes, etc…) et on fait des rotations, pour laisser les sites se « reposer »… La cueillette sauvage, c’est beaucoup de recherches, de crapahutage, et de plaisir.

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Ensuite, vient l’étape cruciale du séchage. Les plantes à peine cueillies sont amenées tout de suite au séchoir, conçu pour sécher en douceur mais rapidement, afin de préserver au maximum les propriétés, les saveurs, les arômes et les couleurs de chaque plante. Il faut être vigilante : pas trop chaud, pas trop longtemps, mais suffisamment pour éviter toute fermentation et risque de moisissure.

Elles sont ensuite stockées, à l’abri de la lumière, de l’humidité, des odeurs et des… mites !

Dès que les récoltes se finissent, il faut ensuite passer au travail des « petites mains » dans l’atelier : trier et monder (à l’aide d’un coupe-ortie, ou bien à la main, pour certaines plantes), puis peser, doser, et enfin ensacher, mettre en pot et étiqueter.

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Il y a aussi le travail dans l’atelier de transformation : là où sont concoctés les sirops, les confitures et les gelées… Un petit air de sorcière, à côté de notre grande marmite qui frémit… !